Anciens articles
12/2020 - Le professeur François Guillemin nous a quittés le 24 décembre 2020. C'était un Grand Monsieur.
Passionné par son métier de chirurgien autant que par la recherche, il a joué un rôle clé dans le développement des recherches en cancérologie en promouvant en particulier la thérapie photodynamique à Nancy et en France. Professeur des universités-praticien hospitalier en cancérologie, membre du CRAN depuis 30 ans, il a été directeur général de l’Institut de Cancérologie de Lorraine pendant 10 ans. Membre de la SFLM pendant 15 ans, c’était un médecin brillant, exigeant et ses critiques étaient toujours justes et très argumentées par une grande culture médicale et scientifique ; elles désarçonnaient le congressiste peu préparé au sujet exposé! Homme de coeur, il était toujours à l’écoute des autres. Sa culture impressionnait et il savait rester humble. Sa générosité allait bien au delà de son travail. Nous avons perdu un collègue, nous avons perdu un ami. François, merci pour tout ce que tu nous as apporté, merci pour ton professionnalisme et ton humanisme. Nous ne t’oublierons jamais. Nous pensons fort à ses proches et à sa famille, La SFLM-SFPMed
10/2020 - La photonique et SARS CoV2
L’action germicide de rayonnements UV C (200 – 280 nm) est connue depuis longtemps. Les photons UV-C, particulièrement autour de 260 nm, endommagent le matériel génétique des virus, bactéries et champignons.
L’irradiation germicide des UV-C (UVGI) est déjà largement utilisée pour la décontamination de l’eau, de l’air et de surfaces. Elle est notamment utilisée dans des salles de classes (USA) et dans des hôpitaux. Néanmoins, son utilisation est délicate et ne peut être utilisée qu’en l’absence de personnes. En effet, les UVC utilisés aujourd’hui (254 nm lampe à mercure ou 265 nm LED) pénètre les couches superficielles de la peau et de l’œil, causant des dommages importants (mélanome, brulure de la cornée et de la rétine). Aujourd’hui des études récentes montrent l’intérêt des UV-C à 222 – 230 nm (Buonanno, M.,et al. « Far-UVC light (222 nm),efficiently and safely inactivates airborne human coronaviruses » Sci Rep 10, 10285 (2020). https://doi.org/10.1038/s41598-020-67211-2), ceux ci ne pénétrent pas les couches superficielles et, ontaussi un pouvoir germicide quasi équivalent aux UV-C autour de 260 nm. Avec des doses de 3 mJ/cm2 à 222 nm pendant 10 et 30 s d’irradiation sur des surfaces contaminées avec du SARS CoV-2 des réductions de 88.5 (0.94 Log) et 99,7 (2.5 Log) ont été obtenues par une équipe de l’Université d’Hiroshima (https://doi.org/10.1016/j.ajic.2020.08.022). Les UVC à 222 nm sont produits par une lampe excimer Krypton Chlore de Ushio Inc (Japan). Les lampes excimer sont complexes et difficiles à intégrer comparées à des LED. 2 équipes allemandes (Ferdinand Braun Institut et Technische Universitat Berlin) ont développé des LED à 230 nm. 118 LED sont assemblées et émettent au total 0.2 mW/cm2 sur 6 x 6 cm avec 90% d’uniformité. Deux appareils sont en cours de tests en efficacité germicide et action sur la peau.
03/2020 - La Commission Européenne propose le report de l’entrée en vigueur du Règlement des Dispositifs Médicaux (RDM 2017/745).
Ce nouveau règlement, qui remplace la Directive des Dispositifs médicaux (DDM 93/42) et préparé par les différents acteurs de l’écosystème des DM, adopté en mai 2017, doit être appliqué intégralement au 26 Mai 2020.
01/2020 - Marché du laser Médical et Esthétiques
Annual Laser Market Review and Forecast 2020
Medical & Aesthetic
After several years with annual revenue growth rates exceeding 10%, the medical laser sector took a breather in 2019, with laser revenue growth slowing to a still-very respectable 6.7% (see Fig. 5). Medical laser revenue can be broken down into four distinct segments: dental, aesthetic, ophthalmic, and surgical.
Dental laser sales were up slightly in 2019, after an unusually strong 2018. While dental lasers make life easier on both dentists and patients, insurance companies have been slow to reimburse dentists for their use, and since most dental offices are small, the cost of lasers can be prohibitive.
Surgical laser revenue had a fantastic showing in 2019, after the U.S. FDA approved new lasers for use in prostate surgery.
Surgical use of lasers is growing, as lasers can often provide a more precise result, and, unlike surgical tools, a laser beam itself cannot spread germs.
LASIK surgeries and other laser ophthalmology uses of lasers have been on the upswing for the last three years. This reflects a strong economy in many places and a growing population that can afford such procedures because, in most cases, these surgeries are elective. Of late, we do see some slowing occurring in this segment.
For aesthetic and cosmetic laser revenue, things were not so rosy. For many years, this segment has performed very well, helped not only by the transition to lower-cost laser diodes, but also by an aging population that sees the value in non-surgical procedures. However, in 2019, laser revenue growth rates that had been typically over 10% have dipped to 4%. It is likely that China/U.S. trade tariffs have had some impact here since there are large numbers of aesthetic lasers going to and coming from China and the U.S. The slowdowns in the economies of China, Europe, and other parts of Asia have not helped either.
In the future, we expect medical laser revenue to slow from the growth in 2019. Much of the growth has been fueled by a growing middle class in many parts of Asia, but with economic slowing occurring in these areas, elective medical procedures, especially in aesthetic areas, may be reduced.